3 romans pour faire connaissance avec Baruch Spinoza !
Si la lecture du TTP vous rebute pour l’instant, vous pouvez toujours vous plonger dans l’univers du philosophe hollandais à travers 3 romans / coups de coeur :
- Le problème Spinoza de Irvim Yalom
Amsterdam, février 1941. Le Reichleiter Rosenberg, chargé de la confiscation des biens culturels des juifs dans les territoires occupés, fait main basse sur la bibliothèque de Baruch Spinoza.
Qui était donc ce philosophe, excommunié en 1656 par la communauté juive d’Amsterdam et banni de sa propre famille, pour, trois siècles après sa mort, exercer une telle fascination sur l’idéologue du parti nazi ?
Irvin Yalom, l’auteur d’Et Nietzsche a pleuré, explore la vie intérieure de Spinoza, inventeur d’une éthique de la joie, qui influença des générations de penseurs. Il cherche aussi à comprendre Alfred Rosenberg qui joua un rôle décisif dans l’extermination des juifs d’Europe.
Le rythme soutenu du récit, la vivacité des dialogues, l’érudition d’Irvin Yalom, la plongée dans la société néerlandaise du XVIIe siècle et les grands bouleversements de l’Europe du XXe font de cet ouvrage un véritable régal. Marie Auffret-Pericone, La Croix.
- Spinoza Code de Mériam Korichi
» On la connaissait plus volontiers philosophe ou dramaturge : voici Mériam Korichi enquêtrice. Avec un art consommé de la mise en scène qui romance des faits bien réels, son récit s’ouvre sur la consultation, à la bibliothèque du Vatican, d’un manuscrit de l’Éthique de Spinoza découvert il y a quelques années dans les archives de l’Inquisition. Comment s’est-il retrouvé là et qui a rédigé la feuille de notes volante qu’on a retrouvée à l’intérieur ? Flash-back historique : nous sommes en 1674 dans la banlieue de La Haye, dans la maison de Spinoza où le philosophe vient d’achever la rédaction de son Éthique. Se sachant menacé, il hésite à la faire publier. C’est donc sous le manteau qu’une copie circulera dans les milieux des savants à Amsterdam, à Londres, à Paris et à Rome, au cœur de cette atmosphère d’effervescence intellectuelle propre au siècle où sont discutées les idées nouvelles entre philosophie, sciences et querelles religieuses. On y croise notamment Tschirnhaus, jeune mathématicien à l’esprit curieux, la Royal Society londonienne, la reine Christine émigrée dans le quartier romain du Trastevere ou encore Leibniz qui, à cette époque, se montre extrêmement attiré par le spinozisme. Avec son art de rendre vivantes les situations, Korichi nous fait voir au plus près les questionnements que le spinozisme fait naître chez tous ces érudits. Moins ésotérique mais plus sérieux que le Da Vinci Code de Dan Brown auquel son titre fait un clin d’œil, ce Spinoza Code est aussi haletant qu’un polar. » Frédéric Manzini Philosophie Magazine
- Le clan Spinoza / Amsterdam 1677, l’invention de la liberté de Maxime Rovere

Il célèbre les aventures de ceux qui partirent à la conquête de la liberté, hommes et femmes oubliés par l’Histoire et pourtant hauts en couleur. Parmi eux, Saül Levi Morteira, grand rabbin de la communauté juive d’Amsterdam ; Adriaen Koerbagh, encyclopédiste en avance d’un siècle sur son temps ; Franciscus Van den Enden, activiste farouchement opposé à Louis XIV ; Sténon, anatomiste de génie…
Suivant les destins capricieux des familles, des amours, des amitiés et des idées, ce livre foisonnant, original, palpitant, dessine la figure inédite d’un Spinoza « en réseau ». Grâce à lui, l’éclat de la philosophie, au lieu de nous aveugler d’admiration pour l’un de ses plus grands auteurs, nous aide à mieux comprendre ce qu’est le monde – le sien, le nôtre – et même ce que signifie… comprendre.