l’enfance en chansons

« ETRE NE QUELQUE PART » MAXIME LE FORESTIER

https://www.youtube.com/watch?v=DagKAzSk9Z8

PAROLES

On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part, pour celui qui est né
C’est toujours un hasard
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage
Ils savent où sont leur nids
Qu’ils rentrent de voyage ou qu’ils restent chez eux
Ils savent où sont leurs oeufs
Être né quelque part
Être né quelque part, c’est partir quand on veut
Revenir quand on part
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Est-ce que les gens naissent pareils ou pas
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher
Je suis né quelque part
Je suis né quelque part, laissez-moi ce repère
Ou je perds la mémoire
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
(Nom’inqwando yes qxag iqwahasa)
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Que les gens naissent pareils ou pas
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Que les gens naissent pareils ou pas

 

« MON ENFANCE » DE BARBARA

https://www.youtube.com/watch?v=VQ7MxTBUZnE

PAROLES :

J’ai eu tort, je suis revenue dans cette ville au loin perdue
Où j’avais passé mon enfance
J’ai eu tort, j’ai voulu revoir le coteau où glissait le soir
Bleu et gris, ombres de silence
Et j’ai retrouvé comme avant
Longtemps après
Le coteau, l’arbre se dressant
Comme au passé
J’ai marché les tempes brûlantes
Croyant étouffer sous mes pas
Les voies du passé qui nous hantent
Et reviennent sonner le glas
Et je me suis couchée sous l’arbre
Et c’était les mêmes odeurs
Et j’ai laissé couler mes pleurs
Mes pleurs
J’ai mis mon dos nu à l’écorce, l’arbre m’a redonné des forces
Tout comme au temps de mon enfance
Et longtemps j’ai fermé les yeux, je crois que j’ai prié un peu
Je retrouvais mon innocence
Avant que le soir ne se pose
J’ai voulu voir
La maison fleurie sous les roses
J’ai voulu voir
Le jardin où nos cris d’enfants
Jaillissaient comme source claire
Jean-claude et Régine et puis Jean
Tout redevenait comme hier
Le parfum lourd des sauges rouges
Les dahlias fauves dans l’allée
Le puits, tout, j’ai tout retrouvé
Hélas
La guerre nous avait jeté là, d’autres furent moins heureux je crois
Au temps joli de leur enfance
La guerre nous avait jeté là, nous vivions comme hors-la-loi
Et j’aimais cela quand j’y pense
Oh mes printemps, oh mes soleils, oh mes folles années perdues
Oh mes quinze ans, oh mes merveilles
Que j’ai mal d’être revenue
Oh les noix fraîches de septembre
Et l’odeur des mûres écrasées
C’est fou, tout, j’ai tout retrouvé
Hélas
Il ne faut jamais revenir aux temps cachés des souvenirs
Du temps béni de son enfance
Car parmi tous les souvenirs, ceux de l’enfance sont les pires
Ceux de l’enfance nous déchirent
Oh ma très chérie, oh ma mère, où êtes-vous donc aujourd’hui?
Vous dormez au chaud de la terre
Et moi je suis venue ici
Pour y retrouver votre rire
Vos colères et votre jeunesse
Et je reste seule avec ma détresse
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue et seule au détour de ces rues
J’ai froid, j’ai peur, le soir se penche
Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie
Et ne dort jamais mon enfance?
« L ENFANCE » DE JACQUES BREL
PAROLES :
L’enfance
Qui peut nous dire quand ça finit
Qui peut nous dire quand ça commence
C’est rien avec de l’imprudence
C’est tout ce qui n’est pas écrit
L’enfance
Qui nous empêche de la vivre
De la revivre infiniment
De vivre à remonter le temps
De déchirer la fin du livre
L’enfance
Qui se dépose sur nos rides
Pour faire de nous de vieux enfants
Nous revoilà jeunes amants
Le cœur est plein la tête est vide
L’enfance l’enfance
L’enfance
C’est encore le droit de rêver
Et le droit de rêver encore
Mon père était un chercheur d’or
L’ennui c’est qu’il en a trouvé
L’enfance
Il est midi tous les quarts d’heure
Il est jeudi tous les matins
Les adultes sont déserteurs
Tous les bourgeois sont des Indiens
L’enfance
L’enfance
« Tous les enfants sont comme les vôtres » JACQUES BREL
PAROLES :
Fils de bourgeois ou fils d’apôtres
Tous les enfants sont comme les vôtres
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Ce n’est qu’après
Longtemps après
Fils de sultan, fils de fakir
Tous les enfants ont un empire
Sous voûte d’or, sous toit de chaume
Tous les enfants ont un royaume
Un coin de vague
Une fleur qui tremble
Un oiseau mort
Qui leur ressemble
Fils de sultan, fils de fakir
Tous les enfants ont un empire
Ce n’est qu’après
Longtemps après
Mais fils de ton fils, fils d’étranger
Tous les enfants sont des sorciers
Fils de l’amour, fils d’amourettes
Tous les enfants sont des poètes
Ils sont bergers
Ils sont rois mages
Ils ont des nuages
Pour mieux voler
Fils de ton fils, fils d’étranger
Tous les enfants sont des sorciers
Ce n’est qu’après
Longtemps après
Mais fils de bourgeois ou fils d’apôtres
Tous les enfants sont comme les vôtres
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
« Tu seras un homme, mon fils » (Reprise du poème « If » de Kipling, modifié par Paul Eluard)
Chanté par B. Lavilliers
PAROLES
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage
Si tu peux être brave et jamais imprudent
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front ;
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

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